La Centrale Thermique d'Azito demeure, à ce jour, l'une des installations les plus puissantes, modernes et efficaces de l'Afrique de l'Ouest.
Située dans le village d'Azito (commune de Yopougon) à Abidjan, la CENTRALE THERMIQUE D'AZITO fournit environ 25% de la production d'électricité de la Côte d'ivoire en utilisant des technologies innovantes et respectueuses de l'environnement. Elle permet ainsi au pays d'avoir accès à une fourniture d'électricité abondante et de qualité.

LE PROJET AZITO

Comme prévu dans le projet initial présenté en 1998, la centrale thermique d’Azito a fait l’objet d’un contrat de type BOOT (Build-Own-Operate-Transfer) et a bénéficié d’un financement sans recours. D’une puissance d’environ 720 MW, la centrale thermique au gaz a été réalisée en quatre phases.

Mise en service de la première turbine à gaz de 145 MW.

Ajout d’une seconde turbine à gaz de 145 MW.

Conversion en une turbine à cycle combiné d’une capacité de 430 MW par ajout d’une turbine à vapeur de 140 MW à hauteur de $392 millions.

Augmentation de la capacité de production totale avec une nouvelle unité en cycle combiné d’une puissance de 253 MW. Elle permet à Azito de produire au total 2 000 GWh supplémentaires par an, soit plus de 30% de l’électricité du pays.

Les turbines à gaz sont conçues pour fonctionner avec du gaz naturel (alimentation principale) et du fuel (en secours uniquement).

Le gaz utilisé provient de trois sources en Côte d’Ivoire : les gisements Devon (Lion/Panthère), le champ Foxtrot et les gisements CNR (Espoir/Baobab), le champ Foxtrot étant la principale source d’approvisionnement.

La Centrale Thermique d’Azito est certifiée selon les référentiels ISO et OHSAS pour la qualité (ISO 9000), la sécurité (ISO 18001) et l’environnement (ISO 14001).

Le financement

Le projet Azito a mobilisé un financement total de $1031 millions, grâce au soutien de plusieurs bailleurs de fonds internationaux de premier plan, notamment la SFI (Société Financière Internationale), FMO (Banque de développement des Pays-Bas), la Banque Africaine de Développement (BAD), Proparco, la BOAD, ainsi que d’autres institutions financières engagées dans le développement des infrastructures énergétiques en Afrique.

La centrale thermique d’Azito constitue un projet pionnier en Afrique subsaharienne : il s’agit du premier grand projet d’infrastructure dans la région à avoir mobilisé des financements auprès de banques commerciales. À ce titre, la Société Générale a investi 60 millions de dollars, un montant ensuite syndiqué auprès d’un consortium de banques internationales.

Le financement a été renforcé par une garantie partielle de risque (Partial Risk Guarantee – PRG) de l’Association Internationale de Développement (IDA), une entité du Groupe Banque mondiale spécialisée dans les prêts à conditions préférentielles. Ce fut la première PRG octroyée à un projet situé dans un pays IDA en Afrique subsaharienne, marquant ainsi une étape décisive dans l’innovation des montages financiers pour les projets d’infrastructure sur le continent.

Ce projet demeure une référence historique en matière de structuration financière dans la région.

Une exploitation responsable

La gestion opérationnelle est assurée par Azito O&M, filiale experte en exploitation et maintenance de Globeleq. Son engagement constant garantit une disponibilité supérieure aux standards, tout en respectant rigoureusement les normes de sécurité et d’environnement.